Nouvelle formation « préparateur voilier de course », une grande première et une formation unique en France
« A partir du 3 octobre 2016, l’AFPA Auray, Centre Stratégique National Nautisme et Maritime, ouvre une formation de “préparateur voilier de course”, une grande première et une formation unique en France qui naît dans un territoire, le Pays de Lorient et la Bretagne Sud, qui est une référence pour la course au large, la construction nautique et ses filières d’excellence. L’objectif est ambitieux : former des préparateurs qualifiés, ayant l’esprit de compétition, travaillant dans le respect des réglementations liées à la sécurité, au respect de l’environnement, capables d’intervenir sur tout bateau participant à la course au large ou dans le domaine de la grande plaisance.
été 2015 création de la Confédération du Nautisme et de la plaisance qui regroupe quasiment tous les organismes existants, notamment la Fédération des industries Nautiques (coordonnées à venir)
On parlera de plaisance ou de nautisme pour la navigation de loisir et de yachting quand elle concernera des navigateurs professionnels ; à l’international ce distinguo est primordial.
La plaisance occupe en France une place considérable : il existait dans nos eaux en 2010 plus de 500 000 bateaux en activité (28 % voiliers), plus une multitude de petits bateaux non soumis à immatriculation. Cette flotte est en expansion : elle s'accroit d'environ 20 000 par an. D'où un besoin évident de main d'œuvre, non seulement pour la construction et l'entretien des bateaux, mais aussi pour l'encadrement des quelque 9 millions de pratiquants, dont 400 000 pour la planche à voile.
Entreprises: Plus des deux tiers des 5 000 entreprises se déclarent génératrices d'emplois. En production, location, distribution et services, en 2010 elles ont réalisé 4,16 milliards d’euros de chiffre d'affaires (+7 %) et employé 40 500 personnes. 63% de cette production est exportée.
Main d'œuvre: Le besoin est très sensible dans la construction navale, puisque la France tient le premier rang mondial en fabrication de voiliers et de pneumatiques. Les chantiers ont du mal à trouver les personnels aux multiples spécialités.
La plaisance offre donc un certain nombre d'emplois nautiques : moniteurs de voile, de planche à voile ou de ski nautique, entraîneurs, gestionnaires de clubs, etc... . Emplois souvent saisonniers, parfois bénévoles dans le cadre d'associations, ils tendent de plus en plus à se structurer et se réglementer. Enfin, il y a les emplois de skippers, de capitaine de yacht, de chef-mécanicien. Ces gens qui évoluent dans des filières organisées, ils sont titulaires de brevets de “capitaine voile” ou “capitaine de yacht” (200, 500 & 3 000UMS) (voile et moteur). Dans les dix dernières années, les flottes de charters se sont beaucoup développées, surtout dans les départements d'outre-mer, tandis que l'activité de convoyage reste soutenue. En outre, sont amarrés dans les ports de la Méditerranée, plusieurs centaines de grands yachts sur lesquels des équipages français commencent à trouver leur place.
Ports: Il ne se trouve que 226 000 places à flot dans les 470 ports et marinas. Les milliers de place en projet nécessiteront également du personnel. Même si l’on pense que le développement se ralentira un peu lorsque le retard pris aura été rattrapé, on peut s'attendre encore à des années d’expansion dues au besoin de renouvellement du parc et à une attirance grandissante du public pour les activités de nature.